La soirée des abonnés
Rencontre Club / Supporters
(30/09/2022)
En ce 30 septembre 2022, l'AS Monaco a renouvelé avec la tradition d'inviter ses abonnés à une séance de questions-réponses avec ses dirigeants.

Le Directeur Général Jean-Emmanuel de Witt, le Directeur Sportif Paul Mitchell, et l'entraîneur Philippe Clement ont répondu sans langue de bois aux diverses interrogations des abonnés, à l'hôtel Méridien Beach Plaza de Monte-Carlo, dans une soirée animée par la journaliste sportive Anne-Laure Bonnet, qui a commencé par rappeler le CV des dirigeants monégasques présents ce soir.


Voici la restranscription des questions posées et des réponses données.

Question : Pourquoi les entraînements ne sont pas ouverts, de temps en temps, aux abonnés ?

Réponse de Philippe Clement : C'est prévu. Jusqu'à présent, avec la crise sanitaire c'était difficile mais nous sommes en train de l'organiser pour que le public puisse venir à l'entraînement, sauf pour les séances tactiques. Pour les autres séances, on va les ouvrir, comme pour les matches qui ont lieu à La Turbie.

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Un des gros intérêts du Centre de Performance c'est justement de pouvoir rétablir ce lien entre les membres de la famille AS Monaco, et de pouvoir donner l'opportunité de pouvoir revenir au contact des joueurs, de l'équipe dans son ensemble. Comme vous le savez, nous y avons construit une tribune, ce n'est pas par hasard, ce n'est pas pour nous les dirigeants, nous ne sommes pas assez nombreux, mais c'est pour vous y accueillir.

Question : Pourquoi les matches amicaux sont à huis clos ?

Réponse de Philippe Clement : Parce que ces matches amicaux, comme la dernière fois contre Genoa (le 22/9, défaite 2-3), c'est plus un entraînement qu'un match.
C'est aussi pour éviter de mettre trop de pression sur les jeunes joueurs qui débutent. Dans ces matches, le public peut attendre de grandes choses, pour les jeunes ou les confirmés, comme Wissam qui n'a pas été sélectionné cette fois-ci, je ne pensais pas que c'était le bon moment pour ouvrir au public.
Ça ne veut pas dire que pendant la préparation de la saison prochaine, on ne pourra pas ouvrir au public.


Question : Puisqu'on parle de famille ASM, dimanche, il y a match de basket et de foot. Est-ce intelligent de mettre les deux matches à la même heure ?

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Si ça dépendait de nous, on n'aurait pas fait comme ça.
Ça dépend des organisations, des ligues, des diffuseurs.

Philippe Clement : Nous ne sommes pas contents non plus après les matches joués le jeudi en Ligue Europa, on a joué deux fois le dimanche à 13h. En France, nous sommes les seuls à jouer à 13h, mais nous ne pouvons pas le changer.

Jean-Emmanuel de Witt : Si nous étions 5 fois plus nombreux à chaque match, je pense que nos matches ne seraient plus à 13h, mais plus tard.
Je serais ravi la prochaine fois que l'on se voit en famille, que l'on soit plus nombreux.

Anne-Laure Bonnet : C'est l'objectif, agrandir la famille.

Question : Qu'est-ce qui est fait pour la rénovation du Stade Louis-II, et le remplacement des sièges jaunes ?

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Même si on est en famille, je vais être assez diplomatique.
Qu'est-ce qu'on fait ? Depuis mon arrivée au club, j'y passe beaucoup de temps. On fait tout ce qu'on peut, mais le stade ne nous appartient pas, il est omnisport, pour les associations, les écoles et les professionnels. C'est extrêmement compliqué, la critique est toujours facile, mais c'est un dossier très compliqué.
Comme vous avez pu le voir, cela a été officialisé dans la presse, par Nice-Matin il y a deux jours, il y a un projet en cours et il est assez défini. Les études de réalisations prennent du temps, et ce temps nous permet aussi de revoir les briefs et peut-être de sauter une étape qui aurait été plus longue à franchir si on s'était précipité.
Les travaux en eux-mêmes ne commenceront pas tout de suite, c'est une question d'années et pas de mois.
Ces travaux sont extrêmement ambitieux, c'est une très très bonne nouvelle, et les autorités monégasques ont une vraie envie d'en faire un stade de référence. Si ce n'est pas la taille, par l'inovation, le confort et la convivialité.
On travaille dessus, mais je ne peux m'avancer sur des dates.
Si les travaux ne commencent pas tout de suite, ça ne veut pas dire que l'on ne peur rien faire d'ici là. Il y a d'autres sujets importants à l'intérieur du stade : la signalétique, les buvettes, etc... qui améliorerait sensiblement l'expérience à stade constant.

Question : Après une très bonne deuxième partie de saison, l'année dernière, Monaco a fini sur le podium. Cette 3ème place nous envoyait en tour préliminaire de la Ligue des Champions début août avec deux tours à passer. Pourquoi est-ce que le remplacement de Tchouaméni n'a pas été recruté en début de saison, pour lui permettre d'être dans l'équipe, de joueur ces tours ?
Comment s'est organisé son remplacement, et pourquoi Camara est arrivé en fin de mercato ?

Réponse de Paul Mitchell, en anglais, traduite par Anne-Laure Bonnet : Je ne sais pas si son remplaçant nous aurait permis de se qualifier pour la Ligue des Champions.
Les joueurs qui ont joué à son poste pendant ce 3ème tour préliminaire se sont très bien débrouillés.
C'était une question d'état du marché, de savoir le bon moment de faire le bon achat, d'avoir le profil au bon moment, l'objectif est de ramener au club des joueurs capables de faire du spectacle, des joueurs adaptés. C'est une question de joueur et de prix adapté.
Les saisons précédentes, beaucoup d'argent a été dépensé, je dois faire avec ça. Maintenant il nous faut trouver le bon profil au bon moment, sans avoir à trop payer.

Après le visionnage des images du nouveau Centre de Performance, les questions ont repris.

Anne-Laure Bonnet : Ça donne envie d'aller travailler là-haut.

On a reçu une question par mail d'un abonné, pour l'accès au Centre de Performance pour les matches.
Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Un petit complément à la réponse de Philippe Clement. Oui, on a très envie de vous inviter au Centre de Performance, vous êtes en partie chez vous là-bas, mais nous sommes aussi vigilant sur la partie sanitaire.
Venez encourager les U17, les U19. Vous serez ravis, eux aussi.
On ouvrira aussi pour les entraînements.

Question Anne-Laure Bonnet : Ça représente quoi d'avoir un tel outil pour travailler dans de bonnes conditions ?

Réponse de Philippe Clement : C'est très important. Pour moi, la vue est exceptionnelle, 12/10. Il n'y a nulle part un autre Centre de Performance avec une telle vue, mais ce n'est pas la chose la plus importante.
C'est tout ce que nous pouvons utiliser pour bien faire travailler les joueurs.
Monaco est un club spécial, avec une philosophie de développer beaucoup de jeunes joueurs, des joueurs de l'Académy.
On a besoin d'un bon staff, mais aussi de bons outils et de bons terrains. Tout est top, avec des jardiniers qui ont une grandé réputation pour être passés à Arsenal, au Real Madrid.
Chaque équipe qui vient à La Turbie est jalouse.
De temps en temps, ça peut aussi créer des problèmes : "Coach le terrain là-bas est pas si bon", mais on doit aussi être prêt pour ça.
Avoir de bons outils, ça permet de se concentrer sur les joueurs et nous sommes très fiers de voir Youssouf Fofana ou Benoît Badiashile, qui est vraiment de l'Académy, intégrer l'équipe nationale. C'est notre défi pour les années à venir.

Paul Mitchell : Toutes les équipes de très haut niveau devraient avoir un centre d'entraînement de cette qualité, c'est important d'avoir des installations et un lieu de travail de haute qualité. Le niveau d'exigence est bien sûr placé très haut, notre philosophie est "pas d'excuse". Pour les résultats, le développement, pour les jeunes.
Personne ne peut ne pas avoir envie de travailler dans ces conditions, une qualité exceptionnelle du staff et des installations, ça nourrit cette culture du "pas d'excuse".

Philippe Clement : Nous avons parlé du mercato. Nous ne sommes pas les seuls en Europe à chercher de bons joueurs avec de la qualité. Avoir un bon centre d'entraînement, ça donne quelque chose de plus pour convaincre les joueurs. Ça a été le cas avec Breel Embolo, Mohamed Camara. Ils ont été surpris des conditions de travail.
Ça peut aider à convaincre un joueur de venir chez nous et pas ailleurs.

Anne-Laure Bonnet : Je veux bien vous croire, avec les images je suis à deux doigts de me remettre au sport (rires).

Question : Je voudrais parler de l'arbitrage et des grossières erreurs. Comment réagit le club pour améliorer l'arbitrage, et comment le fait-il avec les autres ?

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : On est tous très concernés par ce qu'il se passe, et lorsqu'il y a des incidents multiples et répétés, on ne peut pas toujours tout dire en public, mais Philippe a envoyé une lettre à la Ligue, j'en avais envoyé une aussi.
Mardi je serai à la Ligue pour parler de l'arbitrage.
Il y a beaucoup d'initiative de notre part.

Philippe Clement : Y a t-il des journalistes ici ? (rires dans la salle).
Les premiers mois du championnat n'ont pas été bons, mais pas qu'avec Monaco, c'est la vérité.
J'ai dit à Reims, que le rouge n'était pas mérité, il faut rester honnête aussi.
Je ne suis pas le seul entraîneur qui s'est plaint ces dernières semaines. Je n'aime pas trop me plaindre, car je sais que c'est un boulot difficile, je le fais chaque jour à l'entraînement et je fais aussi beaucoup d'erreur, car le jeu va très vite et on ne voit pas tout. Mais le V.A.R. permet de régler certaines choses, et nous, supporters, joueurs et entraîneurs, nous voulons un meilleur niveau de l'arbitrage.
Nous avons envoyé un courrier en rappelant ce qui n'avait pas été dans nos matches.
Il y a 10 jours, j'étais à Paris avec les autres entraîneurs, mais 5 clubs n'ont pas répondu, c'était une surprise pour moi, 4 autres ne sont pas venus. Nous n'étions que 11 entraîneurs de Ligue 1.
Mais c'était intéressant, nous avons discuté avec la direction de l'arbitrage, les arbitres, le V.A.R.
[...] J'espère que les détails sur la réunion que je viens de vous dire vont rester entre nous.

Question : J'ai l'impression que l'AS Monaco n'est pas assez représentée à la Ligue, et qu'on a personne pour nous défendre en France, car le championnat est la base.

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Il y a beaucoup de clubs de Ligue 1 qui ne sont pas présents au Conseil d'Administration de la Ligue. Nous, nous le sommes.
Nous sommes présents dans toutes les discussions importantes prises à la Ligue, nous sommes systématiquement partie prenante.
Cela ne se voit pas forcément, mais il faut le savoir.
Est-ce que nous faisons tout ce que nous pouvons faire à la Ligue ? Je pense que nous faisons beaucoup, Philippe est engagé, avant moi le management l'était aussi. Il y a un vrai souci du Président pour que nous le soyons tous. Nous sommes là pour défendre notre position, il y a cette volonté, mais nous n'obtenons pas toujours ce que nous voulons. On est frustré, comme vous, mais nous faisons le maximum.

Question : Un peu d'humour. Monsieur Philippe Clement, est-ce que l'on ne pourrait pas apprendre à nos joueurs à crier plus fort quand il y a une faute ? (Rires dans la salle)
Pendant les matches à Monaco, les autres crient très fort et nous pas assez.

Réponse de Philippe Clement : C'est pas une blague, parce que honnêtement, j'y ai déjà pensé... (rires et applaudissements dans la salle). Qu'on pouvait descendre à la piscine du stade pour apprendre à mieux tomber dans les 16m.
C'est juste que lors des premiers mois, les joueurs qui ont crié le plus, on eu gain de cause. C'est une des choses que j'ai parlé lors de la réunion avec les arbitres la semaine passée.
Nous ne voulons pas un jeu comme au Futsal, où il n'y a pas de contact. C'est un autre sport. J'ai aussi dit que l'on pouvait faire un réglement jouer comme ça, sans contact en France. Mais quand on doit jouer en Europe après, ça créé des problèmes, avec des duels. Et si on n'est pas prêt aux duels, on n'est pas prêt pour jouer l'Europe. On a parlé de ça, pas de la piscine, mais de ça.

Anne-Laure Bonnet : Merci pour ce trait d'humour très sérieux.

Après une nouvelle pause avec un quiz pour faire gagner un maillot dédicacé, les questions reprennent.

Question : Supporter depuis les années Théo, Douis, Hernandez, etc...et abonné depuis des années. Sauf erreur de ma part, dans les autres clubs de Ligue 1, les abonnés ont une entrée "abonnés" qui leur est réservée.
Contre Angers, Brest, Troyes,... il n'y a malheureusement pas la grande foule, ça va.
Pour les grands matches contre Paris ou Marseille, nous devons patienter comme les simples spectateurs qui ont acheté un billet pour cette rencontre.

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Aujourd'hui, nous avons eu un rendez-vous avec le conseiller en charge du stade, et nous avons parlé de cette entrée séparée.
Nous sommes nous mêmes très soucieux de pouvoir offrir une expérience différente à nos abonnés, certains depuis des années, et à des gens lambas, touristes.
Coupé par un abonné : Et par des supporters adverses aussi !
Jean-Emmanuel de Witt : Les supporters adverses ont une entrée séparée...
Réaction hostile dans la salle : Les supporters adverses sont en tribune avec nous !
Jean-Emmanuel de Witt : En tout cas la réponse que l'on nous a faite aujourd'hui, et ce n'est pas la première fois, on doit faire avec l'infrastructure actuelle, et ce n'est pas possible de faire une entrée séparée, mais cela fait partie du programme de rénovation. Si vous êtes patients, ça arrivera. Actuellement, c'est physiquement impossible.


Question : Je reviens sur le mercato. Un de nos joueurs à fort potentiel est parti dans un club dont je ne citerai par le nom. Pourquoi ne pas avoir trouvé une autre porte de sortie pour Sofiane Diop, un joueur au potentiel et talent grandissant ?

Réponse de Philippe Clement : C'est une bonne question. Partir était le choix de Sofiane, pas le nôtre. Pour nous, il était dans le groupe pour cette année. Il y a beaucoup de concurrence, pour chaque poste, et Sofiane est venir voir Paul et me voir, pour nous annoncer qu'il voulait partir.
À ce moment, on peut se battre avec un jeune joueur, mais un autre club voulait aussi mettre beaucoup d'argent pour le prendre. Nous n'avons pas vraiment eu le choix.
Mais à Monaco, comme dans d'autres clubs, quand un jeune talent part, ça donne une chance pour les autres joueurs. Je ne pense pas que Maghnes Akliouche aurait pu avoir autant de minutes de jeu si Sofiane Diop était resté avec nous.

Sur les 10 derniers matches de l'année passée, nous avons gagné 9 fois et fait un nul. Je n'ai pas beaucoup changé mon équipe car on jouait un match par semaine, et quand on gagne, ce n'est pas le moment de tout changer. C'est vrai que Diop était déçu de ne pas débuter les matches, mais il resté professionnel en étant bon aux entraînements, faisait bien les choses, et tout allait encore très bien avec lui au moment où un autre club, je ne vais pas dire qui c'est (rires dans la salle), est venu, Diop m'a contacté pour me dire que c'était une bonne opportunité pour lui.
On ne doit pas être qu'un entraîneur, mais aussi un humain.

Paul Mitchell : L'important pour le club, c'est que les joueurs ait envie de jouer pour l'AS Monaco.
Quand je suis arrivé, vous m'avez demandé d'avoir des joueurs passionnés, qui aient envie de se battre pour l'ASM, mouiller le maillot.
On a considéré qu'au moment où Sofiane Diop a exprimé son souhait de partir, après avoir raté la préparation pour blessure, il avait la porte de sortie face à lui.

Question : Je viens au stade depuis 1958. J'ai tout connu, la première coupe, le doublé, les descentes, les performances européennes. Après 2004 et les problèmes financiers, on s'en est sorti et je tiens à remercier le Président Rybolovlev pour ce qu'il a fait.
Ma question : on tient énormément à la Ligue des Champions, on est passé 4 fois par les préliminaires, 3 fois on a été éliminé.
Je viens quand même au stade pour les autres coupes d'Europe, mais ce n'est pas pareil.
La première élimination, on avait un défenseur central, Aymen Abdennour, que l'on avait pas fait jouer car il était en partance.
L'année dernière, Volland et Ben Yedder revenaient tardivement de vacances à cause de l'Euro.
Cette année, le sujet a été évoqué pour le non remplacement de Tchouaméni.
Si on se qualifie en fin de saison, et que l'on doive encore passer par les tours préliminaires, merci de faire un petit effort pour que l'on retrouve la Ligue des Champions.

Réponse de Paul Mitchell : Les équipes françaises réussisent peu à passer les tours préliminaires. La dernière à l'avoir fait, c'est l'AS Monaco.
Après les matches contre le PSV, j'avais aussi le coeur brisé par la non qualification.

Philippe Clement : C'est important de ne pas vivre dans le passé.
L'année passée, l'AS Monaco a raté la qualification, pour un point, à cause de la déception de l'élimination.
J'ai parlé avec les joueurs en janvier, et par exemple Ruben Aguilar avait encore la tête dans la déception du csc contre le Shaktar. On doit arrêter ça et regarder vers l'avant pour être prêt pour les prochains matches, c'est le plus important.
L'année passée, l'équipe a perdu trop de point avec cette déception.
Dans tous les championnants, il y a peu de clubs qui arrivent à se qualifier pour la Ligue des Champions. J'ai eu la chance avec Bruges d'avoir de la réussite, mais c'était aussi la première fois en 12 ans qu'une équipe belge passait les préliminaires.
On doit maintenant se concentrer sur le championnat, mais aussi sur la Ligue Europa, qui peut être une bonne compétition, et la Coupe de France, pour avoir à chaque match, chaque semaine, le plus de réussite possible.

Anne-Laure Bonnet : Coach, une autre solution est de terminer dans les deux premières places du championnat.

Philippe Clement : On était à un point l'année dernière. Quand tu vois combien de points ont été perdus avec la déception de l'élimination...

Question : Je viens au stade comme si j'allais voir un bon film ou un bon spectacle. Je trouve que depuis quelques temps, je m'ennuie un peu au stade, je la trouve poussive. J'ai du mal à comprendre que l'équipe a peu changé depuis l'année dernière où on s'est fait peur avent de bien finir. Cette année, on se fait encore peur, et je trouve que l'envie n'y est pas. On fait un grand match à Paris, puis les match d'après... On parlait de mouiller le maillot, je suppose que le métier de coach est très très compliqué. On est sensé être un club agressif dans le bon sens du terme, marquer des buts, attaquer, et on manque de création d'idées au niveau du jeu.

Réponse de Philippe Clement : Depuis le début de la saison, nous avons joué 6 des 7 autres clubs classés dans les 8 premiers du dernier championnat.
Il n'y a pas beaucoup de différences entre les équipes qui jouent l'Europe en France. On a gagné plusieurs matches contre Nice, Strasbourg, Lyon, et perdu des points dans des matches où on a eu des cartons rouges. On a joué en grand match à Paris aussi.
Je ne veux pas que tu dises qu'il n'y a pas d'envie, car dans tous les matches, nos joueurs ont couru plus que l'adversaires, on a les datas.
C'est vrai que les matches ont été moins spectaculaires, nous avons manqué de temps en temps dé réussite, car Wissam a la même forme que la saison passée mais les attaquants ne sont pas toujours au top, il y a des hauts et des bas, et je suis certain que pour les prochaines semaines et mois, nous allons nous améliorer l'équipe.
Notre équipe n'a pas beaucoup changée, mais notre meilleur joueur est parti. On doit trouver un nouvel équilibre, on doit prendre le temps d'intégrer les nouveaux joueurs, j'ai pas vu beaucoup d'équipes de Ligue 1 faire un grand spectacle face à nous, quand nous jouions à 11, à 10 oui mais pas à 11.
Lens ? Lens oui.
On avait bien commencé pendant 7 minutes, puis sur leur première occasion ils marquent. Les joueurs ont tout fait, lors des dernières semaines, pour avoir le meilleur résultat. Mais le calendrier était compliqué.

Dernière question : Merci tout d'abord pour la petite attention en "Munegu Family", d'avoir nos noms sur les sièges.
Ma question était pour le Centre de Performance. Les abonnés ou supporters pourront-ils le visiter ?

Réponse de Jean-Emmanuel de Witt : Vous n'avez une autre question pour Paul ou Philippe ? (rires).
Évidemment, nous avons envie de partager, mais la priorité est de ne pas déranger l'équipe pro. Rentrer dans leur intimité est compliqué. C'est leur maison, là où ils passent le plus de temps, on est soucieux de ne pas les déranger.
Le Centre de Performance a déjà été visité, pour l'inauguration et récemment par d'autres partenaires. C'est donc quelque chose qui est possible, mais petit à petit, en petit comité, à des moments où ça ne dérange pas.

Après avoir récompensé trois fidèles supporters "Rouges & Blancs", les dirigeants monégasques ont offert le verre de l'amitié à l'ensemble des abonnés présents et son encore restés de longues minutes pour s'entretenir avec eux et répondre à leurs nombreuses questions.
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